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Southpart. Working part. [Essai n°1]

  • amandinemaussion
  • 1 mars 2016
  • 3 min de lecture

Nous voilà sur l'ile du Sud! Ça sonne comme un nouveau voyage ! Un nouveau pays.

Dès l'arrivée, on se sent ailleurs. Les deux îles sont bien différentes. Ce sont les montagnes qui règnent en maître ici. Nous, on ne les verra pas de suite. Parce que nous, pour le moment ce que l'on veut c'est travailler. Alors le Sud, il sera comme une bande annonce qui va durer deux mois.

Arrivées à Blenheim, nous filons au "Blenheim Backpackers". Auberge qui va bien nous faire déchanter… Les services offerts, sont loin d'être ceux vendus. En effet, nous nous attendions à trouver une sorte de Pole Emploi, mais en mieux. C'est à dire que tu t'engages à dormir dans leur camping, et eux en échange te trouvent un travail. C'est un bon deal non?

... Nous payons pour dormir chez eux, ca oui. Mais leur part du marché consiste à nous confier une liste d'employeurs potentiels (liste que nous aurions bien évidemment pu trouver sur internet) en nous disant :

"Vous devriez trouver quelque chose si vous êtes motivées."

- Merci les gars! --' Dites nous où est-ce que l'on peut s'installer, on va commencer par prendre une bonne douche.

Encore une fois, nous n'allons pas être déçues, c'est une jolie place dans un parking qui nous attends. Mais nous n'avons pas de quoi nous plaindre, nous ne dormons pas en tente. Les pauvres paient le même prix pour être entassés les uns sur les autres, enfermés par de larges tôles, avec un train passant juste au-dessus de leurs têtes. Par chance, notre place était des meilleures. La plus éloignée du train. De plus, nous sommes isolées, puisque nous n'avons qu'une seule voiture à nos côtés. (Les autres en avaient aux 4 bords).

Jusqu'ici, c'était la forêt, les grandes plaines, les rivières, ... Qui nous offraient gratuitement le droit de séjourner à leurs côtés. Alors quand on est arrivées ici, évidemment, ça a été un peu délicat de dealer avec la connerie humaine.

Et puis on baisse la pression, nous payons 90$ chacune la semaine, ce prix est imbattable. Nous ne pouvons pas nous attendre à plus de considération en payant ce faible prix. "You get what you pay for."

De plus, le camping dispose d'une piscine modeste que nous nous réjouissons d'utiliser après les chaudes journées de travail. Notre premier mois de travail dans les vignes allait donc se résumer à :

Petit déjeuner, travailler, déjeuner, travailler, piscine-bière, diner, dormir. Une routine de travail qui nous a permis de faire le point.

Nous travaillons pour Isabel Vineyard. Ronda étant notre contractor, c'est à elle que nous avons à faire pour les paies. Nous ne l’apercevrons qu'une rapide (mais suffisante) journée. En revanche, sur le terrain, c'est Tom, son conjoint, qui représente notre chef. Un homme très gentil, respectueux, qui nous a de suite inspiré confiance. Il disparaitra rapidement du terrain laissant la direction de la team à Heyden. ( Mh... et Tom lui il fait quoi pendant ce temps alors?)

Le travail n'est pas stressant (comme il peut l'être dans d'autres vignobles) nous sommes libres, et en confiance. Les propriétaires du vignoble semblent essayer de faire du bon vin, ce qui implique donc peu de pesticides, et de belles et propres vignes.

L'équipe est constituée de 2 italiens, deux allemands, deux kiwis, et une française. En d’autres termes ; de superbes conditions de travail !

Seul bémol à cet emploi, les days off. Nous voulions du 7j/7 pour travailler un maximum, sur une courte période. L'objectif étant de repartir au plus vite sur les routes. Au lieu de cela, nous avons du days off à la pelle. Le premier fait plaisir. Après 4 jours de travail on se dit, pourquoi pas. Mais les suivants ont été trop fréquents et surtout bien trop imprévus. En effet, nous étions prévenues en fin de journée, voire à 21h30, ce qui ne nous a pas laissé le temps d'organiser d'éventuels petits trips aux alentours.

Nous avons cependant été prévenues en avance d'une semaine off. L’évidence s’offre à nous, cette semaine sera comblée d’un Abel Tasman. Nous laissons donc notre colocataire préféré, surnommé "Grimly" par Mia.

Au retour de l’Abel Tasman, nous décidons de ne plus travailler pour Isabel Vineyard. Les prochains jours de travail sont encore confus et nous n’avons pas reçu l’intégralité de notre paie. Nous passerons donc une dernière semaine dans ce camping afin de batailler avec Ronda nos derniers dollars manquants.

Au Blenheim Backpackers, nous faisons la connaissance de Julie, notre nouvelle voisine de parking. Elle a travaillé pour un grand gaillard du nom de Tim. Un patron respectueux, qui fournit un lieu où dormir et qui paie plus cher. Un rapide contact et le rendez-vous est pris. Début avril nous commencerons les vendanges (le picking) à Cromwell.

Ce que nous pouvons d'ors et déjà affirmer, c'est que le ciel du Sud de la Nouvelle-Zélande est fucking dinguos! Que ce soit au lever ou au coucher du soleil.

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